« 2020 : la fin de l’e-commerce ». C’est le titre du livre écrit par Catherine Barba, en collaboration avec la FEVAD et la DGCIS.
Celui-ci ne signifie non pas la fin proche du commerce en ligne, mais la fin de la distinction entre commerce et e-commerce, d’ici 10 ans.
Le consommateur de demain ne se posera plus la question de cette dichotomie. Il bénéficiera de la possibilité de consulter en ligne le produit, de décider s’il préfère l’acheter en magasin ou en ligne, tout en étant conscient de l’importance du contact humain (échanger avec le vendeur, voir le produit…).
« Le e-commerce sera une expérience d’achat totalement intégrée à la vie réelle »
Le monde marchand de demain sera plus ouvert et donc plus complexe. Il faut donc dès à présent penser « vite, cross canal pour faire entrer en cohérence le online et le offline ». L’ère du commerce connecté apparaîtra alors. Cela signifie une plus grande connexion entre les magasins physiques et virtuels, menant à une nouvelle sorte de proximité avec les consommateurs.
Par conséquent, il devient primordial de réguler le e-commerce. Cette régulation doit accompagner le développement du e-commerce, en fournissant un environnement stable, équilibré, responsabilisant, afin de renforcer la confiance des consommateurs, et favoriser les investissements des entreprises dans l’innovation.
Cette étude, réalisée par Catherine Barba en collaboration avec la FEVAD et la DGCIS, permet de tracer les grandes lignes du paysage e-commerce dans 10 ans.
« Cette démarche s’inscrit dans le cadre de l’action menée par la Fevad en faveur de la connaissance et de la compréhension des tendances à venir dans le e-commerce. Elle témoigne de son engagement au service du développement durable et éthique de l’économie numérique, dont le présent rapport présente toute la richesse d’aujourd’hui et les extraordinaires promesses de demain »